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Rencontres_de_la_Toile_Numerique
16 septembre 2005

FICHE D'ARTISANAT NUMERIQUE #1 : LA SCANNOGRAPHIE

 fleurarticleComme je l'avais indiqué dans un article précédent, la seule maitrise des logiciels de création graphique ne confére pas du talent. Cependant l'ordinateur est plus commun aujourd'hui qu'une palette chez le grand public et chacun peut s'adonner à la peinture numérique par passion sinon par métier. L'ordinateur permet d'obtenir un résultat peu être plus rapidement que si vous vous choisissez la peinture à l'huile comme moyen d'expression. Certains peintres numériques de profession avance même l'argument de la propreté de la production. Il est vrai qu'il n'est pas nécessaire de posséder un grand atelier pour peindre et stocker ses toiles. Quoique sur le plan du stockage d'oeuvres numériques finalisées, on peut encore discuter quand il s'agit de grand format comme ceux produit par l'artiste Gilles Lurette (lire son communiqué). La peinture numérique permet par son médium logiciel de réduire la surface de production et de ne pas s'en foutre partout, c'est un fait. L'apprentissage des logiciels adéquats (Painter ou Photoshop, éventuellement Art Dabbler ou Paint Shop Pro, mais tout ceci est affaire de goût et fera l'objet d'un autre article) sera facilité par la capacité graphique que possédera l'utilisateur et aussi, il faut le reconnaitre, la connaissance qu'il aura de l'informatique. Je parle là de sa capacité à créer et non à produire. L'une des techniques d'approche du traitement de l'image est la « scannographie », (néologisme de mon cru, si vous en connaissez un autre de plus pertinent, je suis preneur). Cela consiste à faire de l'acquisition d'objets 3D par le biais d'un scanner. Cela permet de se constituer une bibliothèque d'images qui pourra être exploitée dans des créations ou seule. Le résultat est souvent intéressant comme le montre cette page web. Je m'y suis essayé pour quelques images que je vous invite à découvrir. Bien sur, il faut voir cette solution comme un moyen rapide de se constituer des archives visuelles ou des éléments d'oeuvre mais non comme une création en soi. Pour l'acquisition, il est possible de se confectionner une boite au format de la vitre de votre scanner à l'intérieur blanc, ce qui facilite par la suite le détourage de votre objet par logiciel. En ce qui concerne la qualité d'acquisition du point de vue de la résolution, privilégiez le DPI ou le PPP comme unité de mesure. Dot Per Inch (Point par pouce) ou Point Par Pouce, le pouce équivalent à 2,54 cm. Pour l'impression offset, une régle veut que l'on multiplie par 2 la valeur de trame de l'imprimeur; 300 dpi pour une trame 150 et 266 dpi pour une valeur de trame 133. Une bonne valeur d'acquisition optique semble être 300 dpi. Sachant que votre résolution optique doit être au moins celle de sortie de l'imprimante ou traceur. Une régle, de facilité celle là, indique qu'il est possible d'agrandir autant de fois votre image que votre résolution est divisible par 100. Une image scannée à 300 dpi conservera une bonne qualité même agrandie à 300%. Il existe une différence notable entre la résolution optique et la résolution « mathématique » obtenue par un logiciel; à savoir passer une image de 200 à 300 dpi. La deuxième méthode consiste pour le logiciel à recalculer l'image en rajoutant des « faux » pixels. Si votre scanner permet de scanner à 600 dpi ou au delà, cela présente un véritable intérêt à condition d'avoir l'intention d'imprimer au delà du format A4. Si vous avez expérimenté différentes méthodes avec votre scanner, je serais heureux de publier vos expériences dans le journal des Rencontres de la Toile Numérique et/ou de faire connaitre l'endroit de vos travaux sur le net.

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